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Calendrier de l’Avent : Sandra Greulich, cartographe

Bächli Bergsport, lundi, 12. décembre 2022

Les amoureux de la montagne – dans notre Calendrier de l’Avent, nous vous présentons chaque jour une personne dont la passion et le métier sont liés au monde alpin. Derrière notre 12e porte, nous vous présentons la cartographe et topographe Sandra Greulich. C’est avec un grand souci du détail qu’elle s’occupe du vaste matériel cartographique de la Suisse à l’Office fédéral de la topographie.

Le monde entier semble être cartographié, la Suisse avec l’offre Swisstopo en particulier. Pourquoi ton travail est-il encore nécessaire ?
Actuellement, les cartes sont mises à jour selon un cycle de six ans. Je suis toujours surprise de voir combien de changements ont lieu durant cette période, à la suite de mesures de construction, mais aussi à d’événements naturels ayant une influence sur la carte. Grâce à l’actualisation constante des carte, nous ne sommes jamais à court de travail.

À quoi ressemble ton travail quotidien de cartographe ?
Pendant ma formation de cartographe, je gravais encore sur plaque de verre avec un graveur et un burin. Mais le profil du métier a beaucoup évolué avec la numérisation. Comme je travaille depuis plus de vingt ans en tant que topographe, mon travail quotidien a encore évolué par rapport à celui de cartographe. Aujourd’hui, je forme principalement des apprentis géomaticiens dans les domaines de la cartographie et de la géoinformatique. Avec moi, ils apprennent à exploiter de manière stéréoscopique des photos aériennes à l’aide de lunettes 3D pour le modèle topographique du paysage (MTP). Le MTP sert de base à la dérivation automatique de la nouvelle carte nationale. L’une des tâches cartographiques consiste à traiter les données dérivées à différentes échelles pour obtenir une image cartographique lisible, claire et belle. Les données cartographiques mises à jour sont ensuite prêtes pour la publication numérique et analogique.

La Suisse n’est pas seulement connue pour ses cartes détaillées, mais aussi pour ses belles cartes. Comment juges-tu l’aspect esthétique d’une carte ?
Je trouve l’aspect esthétique d’une carte très important. Pour moi, une bonne carte ne doit pas seulement être correcte au niveau du contenu, mais aussi être facile à lire et attrayante. Cela peut être obtenu par une généralisation à l’échelle et une bonne représentation du terrain par le dessin des roches et le relief.

D’où vient ta fascination pour les cartes et, plus largement, pour le métier de cartographe ?
J’ai toujours été fascinée par la manière dont on peut reproduire des paysages tridimensionnels avec des formes de terrain complexes sur une feuille de papier et les représenter de manière bien lisible. Je trouve tout aussi fascinant que l’on puisse se représenter un paysage avant même d’y avoir mis les pieds, rien que sur la base d’une carte topographique. Et bien sûr, le plaisir de s’orienter dans le terrain joue aussi un rôle important. Grâce à mes hobbies, les cartes m’accompagnent en permanence.

Outre l’orientation, quels sont les avantages que tu vois dans des cartes solides et détaillées ?
Une carte doit représenter correctement la réalité, être facile à lire et son contenu doit être à jour. Une carte est plus facile à lire si elle est élaborée avec des contenus à l’échelle et selon des principes cartographiques.

En quoi la cartographie des régions de montagne diffère-t-elle de celle d’une ville, par exemple ?
Des changements ont lieu dans toutes les régions de Suisse. Mais ce qui diffère fortement d’une région à l’autre, c’est le type de modification du paysage. Dans les zones urbaines, de nouveaux quartiers, bâtiments, routes et ronds-points voient le jour, ou bien il y a de nouvelles infrastructures de transport, des modérations de trafic, etc. En montagne, il s’agit d’autres thèmes, par exemple les nouveaux tracés des chemins de randonnée, les modifications de la couverture du sol dues au recul des glaciers, les routes d’alpage nouvelles ou aménagées ou les pistes de vélo nouvellement créées dans les domaines skiables.

Qu’est-ce que tu aimes faire en montagne dans ta vie privée ?
En été, je fais de l’escalade ou du vélo et en hiver, des randonnées à ski. De préférence loin de l’agitation touristique.

 

Le prix du jour

Derrière notre 12e porte se cache un sac à dos de randonnée Traverse 20 d’Ortovox.
Malheureusement, ce prix a déjà été tiré au sort. 

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