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Rencontre au sommet : Babsi Zangerl en interview

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Karin Steinbach Tarnutzer, mardi, 21. octobre 2025

En septembre, la grimpeuse autrichienne Babsi Zangerl a reçu le prestigieux prix Paul Preuss 2025. Entretien sur l’éthique de l’escalade, le choix de nouveaux projets et sa motivation à persévérer jusqu’à la réussite.

Tu es la deuxième femme après Catherine Destivelle à avoir reçu le prix Paul Preuss. Cela t’a-t-il surprise ?

Je ne m’y attendais pas. Jusqu’à présent, ce prix était principalement décerné à des alpinistes, plutôt qu’à des grimpeurs purs. C’est un grand honneur pour moi, et je suis très heureuse que mon style soit remarqué et reconnu. Mais le fait d’être déjà récompensée pour l’ensemble de ma carrière sportive m’a tout de même surpris.

Tes ascensions en libre, ton refus d’utiliser des aides techniques, ton enthousiasme pour l’escalade trad sans spits, tout cela correspond très bien à la philosophie de Paul Preuss. En exigeant que les pitons ne soient utilisés que pour l’assurage et jamais pour la progression, il a formulé dès 1911 les prémices de la philosophie de l’escalade libre.

Je comprends son credo « Le droit de faire découle de ce qu’on peut » lorsqu’il s’agit de ne pas utiliser les points d’assurages pour la progression. Mais ses opinions selon lesquelles il faut pouvoir désescalader ce que l’on a grimpé ou que les spits ne sont présents que pour assurer la sécurité en cas d’urgence ne sont plus d’actualité aujourd’hui – sinon le niveau n’aurait jamais autant évolué. Paul Preuss a peut-être un peu exagéré, mais je trouve que ses réflexions de fond sont justes. Notamment le fait que les spits ne devraient pas constituer « la base d’une méthode de travail » : si l’escalade s’oriente trop vers le développement touristique, comme c’est le cas au Tyrol, où il y a parfois autant de spits qu’en salle, nous détruisons notre sport. Venir à bout d’une voie est d’autant plus marquant – et procure d’autant plus de satisfaction – que la voie est sauvage, voir risquée et qu’elle nous oblige à sortir de notre zone de confort. Cela fait partie intégrante de l’escalade.

Une équipe parfaite : Babsi Zangerl et Jacopo Larcher dans « Eternal Flame » à Nameless Tower au Pakistan. En 2022, ils ont tous deux réussi la troisième ascension en flash de la voie ouverte par Wolfgang Güllich et Kurt Albert. (Photo : Jonathan Fäth)

Donc on grimpe par goût pour l’aventure ?

Quand l’aventure rime avec s’aventurer en tête dans un terrain inconnu, alors oui. Dans mes jeunes années, cela n’avait pas beaucoup d’importance pour moi, mais aujourd’hui, je recherche surtout l’aventure. Je préfère passer toute la journée dehors, marcher longtemps jusqu’au départ de la voie, passer toute la journée accrochée à la paroi, voire y dormir. Pour moi, ce sont les expériences les plus intenses. Mon compagnon Jacopo a les mêmes aspirations. Mais nous ne sommes pas des kamikazes. Les voies que nous grimpons ne sont pas extrêmement risquées. Dans « Eternal Flame », au Nameless Tower au Pakistan, la paroi était raide et nous avons pu poser assez facilement des assurages mobiles. La plupart du temps nous aurions pu chuter dans la corde sans aucune conséquence. À cause des chutes de pierres, l’accès était la partie la plus dangereuse de l’expédition. Ce n’est pas une question de sensations fortes : quand je ne suis pas encordée je me sens mal à l’aise, j’ai l’impression de perdre le contrôle.

Tu as réussi « Eternal Flame » en flash, en réussissant chaque longueur dès le premier essai. Puis, en novembre 2024, tu as récidivé en enchaînant « Freerider » au Yosemite. Personne n’avait encore réussi une voie en flash à El Capitan. On a comparé cet exploit à la première ascension libre de « The Nose » par Lynn Hill. Encore un nouveau jalon franchi par une femme ?

Je ne m’attendais pas à ce que le public réagisse autant. À mes yeux, l’ascension en libre de « The Nose » par Lynn Hill est un exploit bien plus remarquable. De retour dans la vallée, je me suis demandé : « Mais qu’est-ce qui leur prend à tous ? » Ma mère l’a appris au téléjournal autrichien, avant même que je ne l’appelle. À mes yeux, j’ai simplement eu beaucoup de chance. Et Jacopo a eu beaucoup de malchance en tombant dans un mouvement de bloc délicat – sa seule chute dans toute la voie, qui compte 33 longueurs. Lorsque Jacopo et moi grimpons des big walls, nous faisons généralement tous les deux les longueurs difficiles en tête. Dans la longueur avec le pas de bloc, c’était à son tour de partir en premier – si cela avait été l’inverse, je serais peut-être tombée et en tant que deuxième, il aurait pu profiter de mes conseils. 

Jacopo est bien plus fort que moi en bloc et en escalade sportive ! Je lui suis d’autant plus reconnaissante de m’avoir soutenue tout au long du reste de la voie sans être frustré. Cela aurait très bien pu mal tourner, par exemple dans la partie inférieure, sur les dalles abrasives de « Freeblast » où j’ai failli me perdre. C’est là qu’Alex Honnold a fait demi-tour lors de sa première tentative en free solo.

Un dièdre saisissant dominant de haut la vallée de Yosemite : dans le « Pre- Muir Wall » d’El Capitan, rien n’est possible sans une confiance inébranlable en ses pieds.(Photo : Jacopo Larcher)

Aviez-vous planifié cette ascension flash depuis longtemps ?

Pour être honnête, planifier n’est pas vraiment mon point fort... C’est un collègue, ancien directeur produits de Black Diamond, qui nous a soufflé l’idée il y a plusieurs années. Mais cela nous a toujours semblé irréaliste. L’automne dernier, notre objectif principal au Yosemite était la voie « Magic Line », une fissure de 40 mètres de long, si étroite qu’il faut monter en Dülfer sur les bords de la fissure. C’est finalement plus de l’escalade en mur raide que de l’escalade en fissure. L’assurage se fait de manière traditionnelle. Après cela, il nous restait encore du temps et nous nous somme dits que si nous nous lancions dans « Freerider », nous tenterions le flash. C’est la toute grosse fissure offwidth de 60 mètres de long à mi-hauteur de la paroi, qui nous inspirait le plus de respect. Comme nous n’avions absolument pas la technique nécessaire pour cela, nous nous sommes d’abord entraînés dans d’autres voies offwidth de la vallée. C’est aussi la raison pour laquelle nous n’avions encore jamais gravi la voie « Freerider ». Ce n’est pas que nous l’avions gardée pour la flasher, mais nous ne l’avions jamais tentée parce que nous craignions trop cette monstrueuse fissure offwidth.

Ascension en flash

En novembre 2024, Babsi Zangerl est la première à réussir une voie en flash au El Capitan. En escalade sportive, le style « flash » désigne la réussite d’une voie inconnue du grimpeur dès le premier essai. Bien entendu, les spits ne doivent ni être utilisés comme moyen de progression, ni être sollicités. La moindre petite chute met donc fin au rêve du flash. La différence entre le style « à vue » et le « flash » réside dans le fait que, dans le cas du flash, le grimpeur dispose d’informations détaillées sur la voie. Grâce aux astuces fournies par d’autres grimpeurs, il sait par exemple où se trouvent les bonnes positions de repos ou comment tenir certaines prises, ce qui n’est pas le cas dans le cas d’une ascension « à vue ». 

Si l’on suit ton parcours ces dernières années, tu n’as cessé de progresser, que ce soit en escalade alpine, en trad ou en difficulté. Comment fais-tu pour être une grimpeuse aussi complète ?

Cette diversité est très importante pour ma motivation ! Mais quand je repense à tout cela, je me demande parfois comment ces succès ont bien pu arriver. Je me suis lancée dans tous mes projets avec relativement peu d’attentes, car je pensais à chaque fois qu’ils étaient probablement trop ambitieux. Parfois, je ressasse en boucle que le projet n’est pas réaliste, même si au fond de moi, je sais que cela pourrait marcher. Alors j’essaie, tout simplement ! Puis arrive le moment que je préfère en grimpe : quand je me rends compte que je pourrais peut-être réussir. Je suis alors totalement surmotivée, je ne veux plus rien faire d’autre et ceci est certainement souvent difficile à supporter pour Jacopo.

Cette ténacité te caractérisait déjà très tôt – tu m’as raconté un jour que, adolescente, tu pouvais rester assise trois heures sous le même bloc rien que pour essayer de réussir le départ assis.

Oui, j’ai toujours été têtue. Quand je vois que quelque chose est possible, je suis complètement accro. Je n’hésite pas à y retourner cent fois pour essayer. Pour la voie « Bombardino », le 9a+ à Arco, j’étais vraiment fanatique. Je suis partie seule à Arco, je n’avais pas de compagnon de cordée, j’ai grimpé avec un Sud-Tyrolien qui avait également un projet là-bas et qui est devenu depuis un bon ami. Plus tard, j’ai grimpé avec une amie de Bolzano qui m’a accompagné deux ou trois fois. 

Je n’avais que cette voie en tête, peu importe l’assureur. Je n’allais plus en salle, je ne grimpais que dans cette voie et je faisais une pause un jour sur deux. Sinon, je grimpe généralement trois ou quatre jours, puis je fais une journée de repos. J’étais extrêmement motivée, mais j’avais besoin de ces nombreuses pauses, sinon je n’aurais pas réussi à enchaîner les mouvements.

« Totalement accro » : en mai 2025, Babsi Zangerl a réussi sa première 9a+ avec « Bombardino » à Arco. (Photo : Jacopo Larcher)

T’étais-tu fixé comme objectif de venir à bout d’une 9a+ et de franchir ainsi une nouvelle étape vers un nouveau degré de difficulté ?

Non, pas du tout. J’ai aimé la voie. Ce printemps, j’étais dans la voie « Bus de la Stria », juste derrière Arco, dans le secteur Hotel Olivo, qui est mon préféré à Arco. J’ai gravi toutes les voies que je pouvais réussir rapidement et il ne restait plus que la 9a+. La « Bombardino » avait l’air super sympa, alors je me suis dit que j’allais tenter ma chance et faire quelques essais. 

Le premier jour, je n’ai même pas réussi à atteindre le relais. Deux jours plus tard, je me suis dit que je n’allais pas abandonner si vite. J’ai alors réussi à atteindre le relais, mais je n’ai pas réussi tous les mouvements. Puis je me suis dit qu’il s’agissait de petites réglettes difficiles sur lesquelles poser les pieds et ça me plaît, ça me convient. J’ai eu envie de persévérer et de voir si j’arrivais à stabiliser les positions du corps. Le troisième jour, j’ai senti que je pouvais réussir – j’étais déjà conquise. Je n’avais aucune idée du temps que cela prendrait. Mais Arco n’est pas très loin, et j’aime cet endroit, donc cela m’aurait été égal si cela avait pris plusieurs années.

Mais cela n’a duré que deux mois. Est-ce toujours le hasard qui te guide vers des nouveaux projets ?

Tout doit simplement concorder. J’apprécie particulièrement les voies alpines situées près de chez nous. C’était le cas de « Next Generation » au Zwölferkopf, que nous avons grimpée en juin dernier. Pio Jutz, l’auteur de la première, avait libéré la voie et donné son accord de faire la première tentative d’enchaîner la voie. Nous sommes partis de chez nous avec nos vélos électriques, avons roulé une demi-heure, puis avons marché pendant une heure et demie dans le Sarotlatal. Après avoir travaillé la voie, nous avons tiré des rappels et sommes redescendus dans la vallée en parapente. La proximité fait que nous sommes souvent dans le Rätikon. En ce moment, nous travaillons la voie « Déjà » à la 7e Kirchlispitze. Elle se situe entre les voies « WoGü » et « Unendliche Geschichte » et a été libérée par Fabian Buhl en 2019. 8c+, un rocher magnifique, exactement mon style de grimpe. Mais pour l’instant, direction Norvège. Jacopo et moi voulons tenter de répéter la fissure trad « Recovery Drink » de Nicolas Favresse au Jøssingfjord.

La deuxième patrie de Babsi Zangerl : elle ne compte plus les nuits passées dans son portaledge, suspendue aux parois verticales d’El Cap.

Où te mène ton chemin ? De quoi rêves-tu encore ?

J’aimerais bien faire une première ascension. De préférence dans le cadre d’une expédition, quelque part où il y a encore beaucoup de potentiel pour des lignes sympas. Mais je n’ai pas encore de projet concret, cela prend du temps. Je dois voir le rocher sur place, et ensuite, soit il me captive, soit il ne me captive pas. Sinon, je fais ce qui me plaît et ce qui se présente à moi. Ma vie me convient telle qu’elle est. J’aime aussi mon travail à l’hôpital, et si, un jour, je ne peux plus vivre de la grimpe, je travaillerai davantage à l’hôpital.

(Photo: Andrea Cossu) 

Babsi Zangerl

Babsi Zangerl Barbara « Babsi » Zangerl est née en 1988 à Bludenz et a grandi à Strengen am Arlberg. Elle a commencé le bloc à l’âge de 14 ans et, en 2008, elle a été la première femme à réussir un 8b bloc avec « Pura Vida » dans l’Averstal. En raison d’une blessure au dos, elle s’est ensuite tournée vers l’escalade sportive en 2009, où elle a rapidement atteint les niveaux 8b et 8c. En 2018, elle a réussi son premier 9a au Voralpsee avec « Speed intégrale » et depuis mai 2025, elle a également ajouté un 9a+ à sa liste avec « Bombardino » à Arco.

Elle est toutefois surtout connue pour ses ascensions en libre de longues voies alpines, souvent en tant que première femme. Ce qui a commencé en 2013 avec la trilogie des trois voies en 8b+ « End of Silence », « Silbergeier » et « Des Kaisers neue Kleider », s’est poursuivi entre autres avec la deuxième répétition de « Unendliche Geschichte » (8b+) et « The Gift » (8c) dans le Rätikon. En 2020, elle a réussi la première répétition en libre de la voie d’escalade la plus difficile de la face nord de l’Eiger, « Odyssee » (8a+). En 2022, lors d’une expédition dans le Karakorum, elle a été la première femme à venir à bout de « Eternal Flame » (7c+) au Nameless Tower au Pakistan.

Depuis des années, elle se rend régulièrement dans la vallée californienne du Yosemite, où l’ascension en libre des voies « El Niño », « Zodiac » et « Magic Mushroom » au El Capitan comptent parmi ses exploits les plus marquants. En 2019, elle a été élue « Aventurière de l’année » par le magazine américain « National Geographic » et désignée meilleure grimpeuse polyvalente au monde. Depuis, elle a ajouté à son palmarès « Pre-Muir Wall », « Nose » et « El Corazón », toutes dans le même style. À l’automne 2024, elle a couronné son palmarès avec une ascension flash de « Freerider » (7c+) ; avant elle, personne n’avait réussi à grimper une voie entière au El Capitan sans chuter dès la première tentative. Elle a ensuite également grimpé « Golden Gate » en libre.

Elle a démontré sa polyvalence en 2014 en se tournant vers l’escalade trad, où l’on utilise des assurages mobiles à la place des spits, en réussissant « Prinzip Hoffnung » (8b) à la Bürser Platte. C’est dans ce style qu’elle a réussi la première ascension de « Gondo Crack » (8c) en 2017. Elle s’est encore surpassée en 2023 et 2024 avec les voies trad « Meltdown » et « Magic Line » au Yosemite (toutes deux cotées 8c+).

La grimpeuse de 37 ans vit avec son compagnon de vie et de cordée, le grimpeur italien Jacopo Larcher, à Bürs près de Bludenz dans le Vorarlberg. Bien qu’elle collabore avec des sponsors, elle assume toujours un 30 pour cent en tant qu’assistante en radiologie – afin d’être plus indépendante et parce que le travail à l’hôpital contribue à son équilibre, « pour que toute la vie ne tourne pas uniquement autour de l’escalade ». 


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