La vue offerte par le versant nord du Breithorn est phénoménale. Dans le train de Viège à Zermatt déjà, le large sommet fait de régulières apparitions. Nombre d’alpinistes rêvent de gravir cette noble montagne. De fait, cette course a beaucoup à offrir : vastes paysages glaciaires, faces de glace raides, fantastiques rochers et arête aérienne à la vue plongeante. Pour couronner le tout, l’ascension est confortable et la descente courte.
Nous aurions voulu passer une semaine dans les montagnes de Chamonix. Néanmoins, après le Rochfortgrat, la météo s'est dégradée en France. Nous sommes donc retournés en Suisse, bien décidés à gravir un nouveau sommet, incarnant quelque chose de spécial. Nous avons choisi le Grand Cornier, via le bivouac et l'arête sud.
Vous aimez faire de la randonnée et vous êtes même déjà rendus sur l’un ou l’autre sommet impressionnant ? Vous êtes à présent à la recherche d’un nouveau défi à entreprendre cet été en Suisse ? Que diriez-vous d’un 4000 ? Voici un bref aperçu de ce que vous devez prendre en considération pour préparer votre première course d’alpinisme de la meilleure manière.
Dans le microcosme du ski-alpinisme en Himalaya, Boris Langenstein et Tiphaine Duperier forment une équipe discrète. En 2018, sans battage médiatique, ces deux Français ont réussi la première ascension du très convoité Laila Peak. En 2019, ils ont remis une couche en ajoutant à leur palmarès la descente du Spantik, un sommet de 7000 mètres. Cette descente n’était, en réalité, qu’une course de préparation à un projet de plus grande envergure : parcourir le Nanga Parbat, haut de 8125 mètres, entièrement à ski si possible. Boris Langenstein nous a laissé jeter un œil à son journal d’expédition.
En 2011, j'étais pour la première fois à Zermatt et j'ai pu voir la Dent Blanche depuis la cabane de Schönbiel. À l'époque, je me suis dit : "Incroyable, un sommet de 4000 mètres", mais il semble qu'on puisse le gravir facilement. Ce qui n'aurait certainement pas été facile pour moi en 2011 est devenu réalité en 2019. Avec Christoph Moser, nous avions déjà identifié au printemps la Dent Blanche comme un objectif parfait pour le skyrunning. Le contact avec le glacier était marginal, le dénivelé de 2500 mètres était gérable pour nous et l'escalade compacte dans le troisième degré supérieur maximum, selon la littérature, était exactement à notre goût. Il ne nous restait plus qu'à attendre les conditions idéales, c'est-à-dire une longue période de sécheresse.
Après avoir retrouvé la routine nécessaire pour les courses alpines en falaise et les itinéraires combinés lors des dernières ascensions de 4000 mètres (Dent Blanche 4358m, Ober Gabelhorn 4064m), j'ai voulu profiter de l'occasion pour gravir le Schreckhorn 4078m par l'arête sud-ouest en compagnie d'Adi. Bien sûr, nous avions également envisagé la traversée du Lauteraarhorn 4042m, mais les conditions n'étaient peut-être pas optimales aujourd'hui pour une excursion d'une journée au départ de Grindelwald.
Le Bishorn, dans le canton du Valais, franchit nettement la barre des 4000 mètres, mais il a tendance à se faire oublier à côté de son sublime voisin, le Weisshorn. Pourtant, il a beaucoup à offrir : une ascension exigeante sur le plan physique, une cabane confortable sur le chemin et, surtout, un décor imposant. De plus, il est parfait pour prendre son premier bol d'air en altitude.
Cette course d’alpinisme facile sur le Tossen garantit diversité et panorama attrayant. Rien que la montée à la cabane depuis le pittoresque glacier de Rosenlaui couvre un large éventail de paysages. Un chemin confortable longe les gorges de Rosenlaui et rejoint un petit pont qui les traverse (belle vue plongeante). Ensuite, sinuer jusqu’à la bifurcation vers l’Engelhornhütte et prendre à droite pour la Dossenhütte. Peu après, la vallée s’ouvre devant nos yeux. Dans notre champ de vision, les séracs du glacier de Rosenlaui, les parois raides des Wellhörner et tout au fond de la vallée, le Tossen – notre destination. Après la moraine sur le Dossenweg, le terrain devient plus raide. Un chemin exposé, équipé de câbles en acier et d’étriers en fer, commence ici et mène à la Dossenhütte – interdiction de trébucher, mais pas de profiter de la vue !
En collaboration avec Mammut, Bächli Sports de Montagne avait cherché deux passionnées de sports de montagne qui souhaitaient faire ensemble l'ascension du Mönch, leur premier sommet de plus de 4000 mètres - et a trouvé en Tina Schmelzer et Nadia Kägi deux gagnantes extrêmement motivées. L'ascension de la montagne de 4107 mètres d'altitude dans les Alpes bernoises a eu lieu début juillet 2019, guidée par Konrad Rösti, guide de montagne de la Mammut Alpine School, et Caro North, athlète Mammut Pro et aspirante guide de montagne.
Le Tödi est incontestablement le big boss des Alpes uranaises et glaronnaises orientales. Il ne fait aucun doute non plus que le challenge Tödi-in-a-day fait partie du palmarès de tout skieur alpiniste ambitieux. L'itinéraire choisi est presque toujours celui du nord à partir de Tierfehd. La face sud-ouest du Tödi est une autre course très prisée, mais nettement moins fréquentée.
